Sandy Kaufmann est love coach. Après 7 années de déboires amoureux, la jeune-femme a décidé de régler le problème à la source et d’en finir avec ses vieux schémas et autres croyances limitantes. Installée à Zurich, elle aide désormais les autres, en les guidant sur le chemin de l’acceptation et de l’amour de soi, pour parvenir à être bien à deux. Être malheureuse en amour n’est pas une fatalité. En quête de bons conseils, Rewell est allé à la rencontre de Sandy pour tout comprendre du sentiment amoureux.
Devenir coach en amour
Sandy Kaufmann :
« J’ai répété le même schéma pendant de nombreuses années : chaque fois, mes partenaires me quittaient pour une autre personne. C’est en faisant un travail d’introspection, en me posant des questions sur mes comportements et ma vision inconsciente de l’amour, qui me poussaient à reproduire ce même schéma, que j’ai pu transformer ma vie amoureuse. Maintenant, j’aide d’autres personnes à faire ce même chemin et à mieux cerner le challenge de leur vie amoureuse. Mes coachings s’adressent aussi bien à des célibataires qui ne parviennent pas à avoir une relation durable ou épanouissante, qu’à des personnes en couple qui ont besoin d’un petit coup de pouce. »
Comment tourner la page après une rupture ?
S.K. :
« Accueillir les émotions qui arrivent fait partie intégrante de ce processus de deuil. Essayer de mettre un couvercle dessus ne va pas aider à raccourcir le deuil, bien au contraire. La deuxième étape, c’est de comprendre les leçons de sa dernière rupture : quelle était sa part de torts ? Celle de son partenaire ? Quelle est la partie que l’on répète inlassablement dans ses différentes relations amoureuses ? Petit à petit, on va y voir plus clair, reprendre confiance et on tournera alors beaucoup plus facilement la page. »
Comment trouver l'amour à la quarantaine ?
S.K. :
« Il n’y a pas d’âge limite pour l’amour et heureusement ! Et à 40 ans, il est tout à fait possible de redéfinir sa vie amoureuse. Souvent, à cet âge, on a déjà eu une ou plusieurs relations longues, alors peut-être vaut-il mieux se laisser du temps, et se demander : “Qu’est-ce que je veux réellement ?”. Ce qui était vrai il y a dix ans ne l’est peut-être plus maintenant. La deuxième chose que je conseillerais, c’est de donner une chance aux applications de rencontres. On peut réellement y faire de jolies rencontres. »
Peut-on être heureux seul ?
S.K. :
« Il n’y a heureusement pas d’obligation à être dans une relation amoureuse. Apprendre à aimer être seule avec soi-même, c’est une qualité essentielle pour être heureuse dans son futur couple. Parce que le couple, c’est une cerise sur son gâteau de vie, ce n’est pas le gâteau ! »
Le couple à l’épreuve du temps
S.K. :
« Au départ, lorsqu’on rencontre quelqu’un et ce sont ces fameuses hormones du bonheur qui vont nous pousser naturellement à avoir des attentions pour l’autre. On va investir notre énergie et notre temps pour l’autre. L’amour commence par un sentiment et se transforme par un choix conscient. Notre couple est le reflet de l’énergie qu’on y investit. Est-ce que l’on a du temps de qualité avec son partenaire ? Est-ce que l’on a une vision positive de son partenaire ou de sa relation ? Toutes ces petites choses-là vont contribuer à ce que la relation continue de s’épanouir, même s’il y a une petite dose de routine qui, après tout, apporte aussi une certaine stabilité et de la sécurité. »
Qu’est-ce que la communication bienveillante ?
Sandy Kaufmann :
« C’est l’art d’arriver à avoir des conversations parfois difficiles, qui vont permettre au couple de trouver des solutions gagnant-gagnant. Surtout, c’est avoir une très grande conscience de la forme dans laquelle on communique : qu’est-ce qu’on dit ? Comment on le dit ? La façon dont on écoute l’autre, si on arrive à se mettre dans ses baskets… »