Après des années d’errance médicale, un test salivaire suffit désormais à diagnostiquer l’endométriose. Annalisa Balladori, co-fondatrice de la société Ziwig Biotech, nous explique cette petite révolution. Et, en soutenant « EndoLives-le podcast », réalisé par Sarah Gaubert, elle compte bien mettre en lumière cette maladie longtemps méconnue et libérer la parole des femmes.
C’est quoi l’endométriose ?
L’endométriose est une maladie chronique et il y a environ 190 millions de femmes dans le monde qui en souffrent. Pendant trop longtemps l’endométriose a été une maladie méconnue, très souvent associée aux douleurs des règles et qui devait donc se résoudre avec des anti-douleurs et une bouillotte. On serrait les dents, on attendait que ça se passe et puis voilà ! Depuis qu’elle a été identifiée, on peut la diagnostiquer avec des échographies, des IRM ainsi que la cœlioscopie : une intervention chirurgicale invasive.
Un test salivaire pour diagnostiquer l’endométriose
Depuis l’arrivée de Ziwig Endotest® on peut maintenant diagnostiquer l’endométriose de façon simple, fiable et non invasive. Ce test salivaire permet de réduire l’errance diagnostique qui est aujourd’hui d’environ sept ans ! Pour faire simple, il permet d’identifier les marqueurs qui indiquent qu’il y a endométriose et ceci, avec une fiabilité de plus de 95 %. Nous sommes très contents que la Haute Autorité de Santé ait confirmé la performance et la fiabilité de ce test. Quant aux modalités de prescription, elles sont en cours d’élaboration. La Haute Autorité de Santé souhaite en effet identifier à quel moment du parcours de soins, il serait le plus pertinent de le prescrire.
Vers le diagnostic d’autres maladies : cancers, fibromes, adénomyose...
Loin de ne diagnostiquer que l’endométriose, la technologie ouvre le champ des possibles. Ziwig a ainsi lancé une étude sur les maladies de la santé féminine telles que les cancers gynéco, les fibromes, l’adénomyose, etc… Afin de voir s’ils peuvent également les diagnostiquer. Vous imaginez un médecin qui, avec un simple test salivaire, pourrait avoir une réponse rapide sur la maladie de sa patiente et son niveau d’évolution ? Ce serait un gain de temps considérable pour le médecin, mais surtout pour les patientes !
